Posté par abc10 le 28 mai 2014

A Dieu Christine ,Puisse Dieu te recouvre de Sa Sainte miséricorde. Que la mémoire des JUSTES soit bénie.
je m’incline devant la mémoire de Christine Daure Serfaty qui nous a quitté aujourd’hui 28 mai 2014 , c’est une grande dame , une combattante à tout épreuve , elle a marqué par son combat le siècle de la Tyrannie hassanienne pour la démocratie et surtout pour les liberté tout azimut , on peut affirmer que grâce à l ‘entêtement de cette résistante , fille du résistant français contre le Nazisme Pierre Daure dont elle a hérité un Humanisme infaillible ,jamais elle n’a lâché prise ,pour la liberté des prisonniers politique quand bien même Hassan 2 la déclara personna non grata au Maroc ,c’est Grâce à la passionaria CHRISTINE que l’infamie de Tazmamert a été dévoilé au monde Libre , par chance j’ai eu l’honneur de rencontrer Christine plusieurs fois , à Caen avec Abraham en 1992 , à Brest et tout dernièrement à la cimetière juive de Casablanca lors des funerailles de son maris qu’elle a épousé en Prison de Kénitra et dont elle a épousé la cause la CAUSE DU PEUPLE marocain -Repose en paix Christine ,ton combat n’a pas été vain tu resteras à jamais dans les coeurs des marocains ,un Monument de la mémoire collective de notre peuple .
zine Bensrhir .
Mme Serfaty décédée, le souvenir d’Abraham, son défunt mari, n’en est que plus puissant. Un homme, un pays, une cause, celle de la justice et de la liberté. Abraham nous réconcilie avec notre pluralité qu’aucune autorité, aucune idéologie n’ont pu effacer, avec notre dignité pour laquelle il a tant lutté et tant souffert. Et puis il illustre parfaitement, lui et d’autres de par le monde, la grandeur juive à laquelle porte atteinte le sionisme. Hommage à tous les Juifs libres de partout avec un sentiment d’amitié fraternelle à ceux d’entre eux arabes de nationalité .M.Ennaji.
Publié dans Non classé | 1 Commentaire »
Posté par abc10 le 24 mai 2014
Publié dans Non classé | 4 Commentaires »
Posté par abc10 le 23 mai 2014
Les Poètes ,L.Aragon
Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède
Celui qui chante se torture
Quels cris en moi quel animal
Je tue ou quelle créature
Au nom du bien au nom du mal
Seuls le savent ceux qui se turent
Machado dort à Collioure
Trois pas suffirent hors d’Espagne
Que le ciel pour lui se fît lourd
Il s’assit dans cette campagne
Et ferma les yeux pour toujours
Au-dessus des eaux et des plaines
Au-dessus des toits des collines
Un plain-chant monte à gorge pleine
Est-ce vers l’étoile Hölderlin
Est-ce vers l’étoile Verlaine
Marlowe il te faut la taverne
Non pour Faust mais pour y mourir
Entre les tueurs qui te cernent
De leurs poignards et de leurs rires
A la lueur d’une lanterne
Étoiles poussières de flammes
En août qui tombez sur le sol
Tout le ciel cette nuit proclame
L’hécatombe des rossignols
Mais que sait l’univers du drame
La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L’homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges
Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède
Publié dans Non classé | 211 Commentaires »