Comment est-ce Possible ,c’est incompréhensif , qu’un Esprit d’une telle intelligence ,aussi brillant que celui de Feu Roi Hassan II du Maroc : idoine à être un témoin privilégié de son
temps et de son siècle , appelé à jouer un rôle déterminant dans l’Histoire des hommes:tel
Ghandi ,Nehru ,Churchill , , Charles De Gaulle ,Roosevelt , J.F.Kennedy ,ou Nelson Mandela ,ait fait le choix contraire des principes démocratiques auxquels il semblait si attaché ?
le Maroc de Hassan 2 a ainsi manqué son rendez-vous avec l’Histoire , c’est indéniable ..mais il faut reconnaître que Hassan 2 , grâce à une perspicace sagesse politique et une vision stratégique , en avance sur son temps ,car le Monde était bipolaire entre Est et Ouest , et où l’alignement sur le bloc de l’Est était à la mode avec son industrialisation forcenée et ses armées de fonctionnaires , Hassan 2 avait choisi le camp de « la Liberté » et l’ouverture sur l’Ouest et avait engagé le pays sur la voie du libéralisme avec sa clef de voûte , une politique agraire très prometteuse .
il a aussi à son actif , d’avoir épargner à notre pays , contrairement à pas mal de pays arabes ,de tomber entre les mains des militaires ,après deux tentatives avortées de coup d’Etat : grâce à Dieu , la monarchie marocaine avec ses 12 siècles d’Histoire , a été sauvegardée , mais paradoxalement la pérennité de la monarchie , de son temps , a été sujette à caution , à cause d’une politique autocrate , qui a causé une stagnation sur les fronts du développement , sur le plan politique :Un despotisme ,une terreur inouïe et une cruauté des fois gratuite comme pour les martyrs innocents du bagne-mouroir de Tazmamert :crime d’une extrême cruauté , sous la férule de son tout puissant ministre de l’intérieur Driss Basri : une ou deux générations , souvent la fine fleur du pays , ont été sacrifiées pour rien : pour la première fois dans l’Histoire du Maroc , la monarchie a été isolée de son assise populaire et vivait dans sa tour d’ivoire loin des préoccupations du peuple ..
Sur le plan économique , c’était les portes grandes ouvertes à la gabegie et à la corruption à grande échelle ,au népotisme , et au clientélisme : le Maroc s’endettait sans perspectives , ni projets d’avenir : une politique qui enrichit les riches et appauvrit les pauvres…
Sous son règne , et par son habilité politique et son génie , le Maroc a récupéré ses provinces du Sahara ,et ce n’est pas rien .
Puisse Dieu aie son âme en miséricorde et le couvre de son PARDON.
Respects et prières dues à sa mémoire .
ALLah Yaghfir Lah w yekhaffaf 3lih al 7issab .
Amine
zine BENSRHIR .Temara- café des » 3 couronnes » le , 7 Septembre 2013 .
revu et annoté à Caen-che vert , le vendredi 29 Janvier 2016
Ce sage dosage et équilibre stable entre une monarchie parlementaire et exécutive est bénéfique pour notre pays , ces ministères de souvrainté resteront en dehors des velléités de la politique politicienne , car , malheureusement , notre classe politique n’a pas de vision à long et moyen terme mais pratique la politique du court terme du jour le jour sauf celle , sporadiquement d « promettre la lune « lors des campagnes électorales : Mettre le pays entre les mains de ces gens là sans contre -pouvoir royal serait la porte ouverte au clientélisme , au népotisme , à la gabegie car comme chacun sait cette classe politique n’est intéressé que par les privilèges et les prébendes de la fonction (dilapidation des deniers publics : CQFD) et finalement à la révolution : parmi les premières mesure de Mr Abbas el Fassi , comme premier ministre , était de nommer ses proches aux postes clés: on est jamais bien servi , que par soit même comme dit la sagesse populaire française , et le peuple n’est pas dupe , ce qui explique le peu d’intérêts que revêt ces élections pour le peuple comme le montre le très bas taux de participation ..
Il faut s’atteler à combattre les maux de la société qui sont : l ‘ Ignorance , la Pauvreté et la Maladie :combattre l’ Ignorance et l’ illettrisme qui frappe aussi bien la soit disant élite politique , qui voit dans les élections juste une aubaine et juteuse affaire pécuniaire .
mais prenons le temps de la réflexion et débat nécessaires , car de ce nouvel contrat social , dépendra la pérennité et la stabilité de la monarchie marocaine pour les décennies à venir et qui consiste à imprimer à la nouvelle constitution du pays , l’ensemble des droits et devoirs de tout un chacun , y compris ceux du monarque , tout en sauvegardons ce qui fait l’identité et racines multiséculaires de notre pays , qui fait du Maroc , pays confluent de différents affluents de cultures arabe , amazigh , juif , sahraoui , andalous , cultures méditerranéenne , cette cultures pluriel riche par ses différences ce qui fait la richesse de notre pays où la monarchie , très ancrée dans notre Histoire , est , et doit rester le ciment de notre Unité et le garant de cette identité plurielle , qui telle une mosaïque des pièces de Zellige dans la pure beauté de notre artisanat ne révèle son harmonie et sa beauté qu’une fois Unie sous les mains expertes du M3allam , il en est ainsi de notre Histoire et de notre Géographie .
zine al abidine BENSRHIR : HMI » les raisons de mon attachement à la monarchie »
il faut rendre à César ce qui est à César , et à Dieu ce qui est à Dieu (Jésus Christ psl )
voici un exemple saisissant , frappant de ce que devrait être l’oeuvre de l’institution monarchique dans tous les domaines : L’Instructions ,La Justice , La Santé : une Monarchie Forte , Sociale ,Exécutive ,incorruptible pragmatique ,Ambitieuse ,bienveillante et clairvoyante , qui veille à l’édification d’un citoyen nouveau , d’un Maroc nouveau ,d’une élite nouvelle , loin des palabres sophistes et interminables de cette démocratie à l’occidentale pour laquelle on est pas prêt encore . il y a antinomie et décalage flagrant entre le degré d’ignorance qui frappe le peuple et la démocratie . Donnons du temps au temps et engageons -nous pour le plus urgent ,le plus pressant : L’INSTRUCTIONS et La SANTE pour tous . et gageons que dans 10 ans , on aurait engagé notre pays sur la voie du progrès et du développement irréversible dans tous les domaines , on aurait bâtit les fondements d’un Maroc Instruit , Sain de corps et d’esprit , avec les perspectives d’un AVENIR et d’un ESPOIR immense qui ne laisse aucun citoyen sur le bord de la route .Un seul Impératif pour que cette union sacrée entre le trône et le peuple ait une assise et une signification concrète , c’est que le Palais commence par donner des gages : par exemple se désister d’une part , du budget exorbitant alloué au Palais ,aux ministres et parlementaires au profit d’une économie sociale pour résorber autant soit peu le chômage des jeunes et soulager la peine et la misère des plus démunis et pour des œuvres sociales et caritatives : comme accorder une allocations , même symbolique , aux adultes handicapés comme les aveugles , et le Ciel serait de la partie , je vous le garantis ,Il serait clément avec notre patrie : wa fi assama2i Rizqokoum wama tou3adoun : Ir7amou man Fil Ardi yar7amoukoum man fi assama2…;
et il n’y a pas meilleure fin que celle de Lalla Salma dans la vidéo ci-dessous : » AVEC LE SOUTIEN ET LA SOLIDARITÉ DE TOUS , TOUT EST POSSIBLE! »
Il est des interviews, au sein du paysage médiatique français, qui laissent pantois par leur évident manque de déontologie professionnelle, carence dont on ne sait si elle est due à une encore plus flagrante malhonnêteté intellectuelle ou à un étrange, pour ne pas dire pathologique, déni de la réalité.
Une mauvaise foi patente
La première question, notamment, fait textuellement référence, mot à mot, à une idée fondamentale dans ma tribune :
- le fait que j’aie « reproché » à bon nombre d’intellectuels juifs (dont je suis) « de ne pas dénoncer les bombardements israéliens à l’encontre des civils palestiniens comme (ils) s’insurgeaient naguère contre le siège de Sarajevo par les Serbes »
- la deuxième question fait clairement référence, jusque dans le détail de ma formulation, à ma comparaison, tout aussi essentielle, entre « Gaza, long d’un peu plus de quarante kilomètres et large de moins de dix kilomètres, au ghetto de Varsovie, de sinistre mémoire ».
Et les interlocuteurs (car ils s’y sont mis, là, à trois !) de Finkielkraut de lui demander, dans la foulée, s’il ne trouve pas cette comparaison (bien que, ayant certes anticiper le reproche, j’aie toutefois pris la peine de spécifier que je ne souhaitais en rien comparer l’incomparable et que je me sois même bien gardé d’employer la problématique expression de « nazis » au regard des actuels dirigeants israéliens) « déplacée », voire « scandaleuse ».
Ainsi, en ne m’y citant jamais nommément (ce qui n’est pas bien grave en soi) et feignant donc d’ignorer les vérités que j’assène là, ces hypocrites ont en fait décidé de nier, aveugles et sourds, le calvaire des palestiniens à Gaza : chose bien plus condamnable tant sur le plan moral qu’humain !
Ce genre de méthode, typique de la mauvaise foi la plus patente, a un nom, aussi choquant soit-il à entendre – le négationnisme – Israël niant le droit à l’existence des Palestiniens en tant que peuple libre, détenteur d’un État indépendant et souverain.
Des arguments d’une effroyable bêtise
Comment, du reste, s’en étonner lorsque l’on sait qu’il y a maintenant plus de 65 ans qu’Israël nie aux Palestiniens, privés de leur État, tout droit d’exister en tant que peuple libre ?
Je renchérirais même : Israël se conduit aujourd’hui avec les Palestiniens, notamment avec son infranchissable mur de séparation, comme l’Afrique du sud colonialiste se comportait jadis, lorsque ce pays pratiquait son ignoble politique d’apartheid, avec les Zoulous et autres populations indigènes ! C’est exactement là, par ailleurs, ce que soutenait également ce grand homme, parmi les grands hommes, que fut Nelson Mandela.
Ce que je faisais en cette tribune n’était pourtant que chose sensée pour tout homme comme pour toute femme de bonne volonté : dénoncer l’assourdissant silence dont se rendent actuellement coupables les intellectuels juifs, à de trop rares exceptions près, face à l’innommable massacre dont Israël, pays auquel je suis particulièrement attaché par mon héritage familial, est en train de perpétrer en toute impunité, dans la Bande de Gaza, à l’encontre de centaines, sinon des milliers, de civils innocents.
Je ne m’attarderai certes pas ici sur cette misérable manipulation journalistique, doublée d’une invraisemblable lâcheté, dont font preuve ici tant « Le Figaro » que Finkielkraut. Qu’il me soit permis, en revanche, d’y analyser plus attentivement la réponse de Finkielkraut. Sidérante pour un philosophe digne de ce nom :
« Ce retournement du devoir de mémoire me paraît être une preuve très convaincante de l’existence du diable. »
Diantre, je savais que j’allais me faire taxer, par cet agité qui ne sait débattre sans avoir la bave à la bouche, de « traître » à ma propre cause, mais de là à me faire traiter de « diable » pour avoir osé exprimer, en tant que juif, ma compassion envers les Palestiniens lorsque Israël les massacre sans pitié, les assassine du haut d’une bonne conscience plus qu’usurpée, voilà qui me laisse, par l’effroyable bêtise de pareil argument, pour le moins perplexe.
Il flirte avec des thèses nauséabondes
Aussi grotesque qu’inique, cette réflexion de Finkielkraut, lequel flirte par ailleurs dangereusement, depuis un certain temps, avec les nauséabondes thèses du Front national. J’ai même du mal à imaginer comment une institution aussi prestigieuse que l’Académie Française a pu élire, sous sa célèbre coupole, pareille caricature de philosophe.
Davantage : les juifs auraient-ils donc, par on ne sait quel absurde et négatif privilège, le monopole des ghettos et, parallèlement, l’exclusivité, sur cette Terre, du génocide ? Peuple à ce point « élu », fût-ce, en cette tragique et historique circonstance, pour le pire ? Il m’est avis que ce soit là, paradoxalement, un antisémitisme à l’envers, comme à rebours !
Car voici ce que j’écrivais, à propos du martyre de Gaza, dans la tribune ici incriminée :
« J’ai mal à mon sens de l’humanité lorsque je vois des mères palestiniennes hurler à la mort sur le cadavre ensanglanté de leur enfant déchiqueté par un missile israélien. A à ces pères et ces mères en larmes, toute ma compassion ! Je suis là, n’en déplaise à ma patrie d’élection qu’est Israël, tout aussi palestinien que juif : l’inhumaine souffrance n’a pas de nationalité, de culture ou de religion ; elle est universelle, et, parfois, je me sens, à entendre ces cris déchirants, couvert de honte. »
D’où, cette conclusion : être le preuve vivante de l’existence du diable, pour avoir simplement brandi l’universalité de mon humanisme, me confère une importance métaphysico-théologique que, franchement, je ne soupçonnais pas ; j’en suis même plutôt fier ; elle me range de plein droit, en outre, aux côtés de ces autres écrivains sulfureux, poètes maudits et illustres pestiférés de la bien-pensance, que furent autrefois mes chers Lord Byron et Oscar Wilde, sur lesquels j’ai tant écrit ; ce n’est pas la moindre des consolations !
Dieu, un odieux alibi pour terroriser
Mais, surtout, à voir l’extrême violence avec laquelle juifs et musulmans s’entre-tuent aujourd’hui pour un lopin de prétendue « terre promise », fût-ce au nom de Yahvé ou d’Allah, du judaïsme ou de l’islam, j’aurais plutôt tendance à croire, pour ma part, que Dieu n’existe pas.
Davantage : à considérer la sauvagerie de ces meurtres, l’intellectuel juif mais laïc et agnostique qui me définit intrinsèquement n’est pas loin de préconiser ici, à l’instar de cette autre grande figure du romantisme dandy que fut Shelley, la nécessité de l’athéisme.
Mieux, je dirais, comme Nietzsche dans la paragraphe 125 de son »Gai Savoir », là où il annonce la « mort de Dieu » : que sont les églises, sinon les monuments funéraires et les tombeaux de Dieu ? À cette importance différence près, en ce qui me concerne, que j’ajouterais, au sein de ces infernales machines à tuer, les synagogues et les mosquées. À bas Dieu lorsqu’il sert d’odieux alibi pour terroriser les hommes.
Oui, cher Finkielkraut : en ces ignominieuses conditions-là, je préfère encore, à tout prendre, le diable et son odeur de soufre ; au moins, avec lui, on sait dans quel enfer on est, et sur quel cruel bûcher des vanités brûle le monde.
Non, cher Sartre : l’enfer, ce n’est pas les autres, pour reprendre l’une de vous plus fameuses formules ; l’enfer, c’est Dieu, historique matrice des pires fanatismes religieux et, donc, des terribles guerres de religion. Jérusalem, carrefour géographique des trois grands monothéismes, en sait précisément, du temps des croisades à nos jours, quelque chose, hélas pour l’humanité tout entière.
Israël n’est pas digne de son histoire
Ainsi, face à pareille monstruosité à l’égard non seulement de ma modeste personne, mais surtout des milliers de Palestiniens aujourd’hui massacrés à Gaza, ne me vient-il à l’esprit que cette réplique à l’égard de l’indigne Finkielkraut : votre mémoire est bien vaine, en effet, pour paraphraser le titre de l’un de vos livres.
Je vous le répète donc ici aussi, porté par ma seule conscience morale et d’homme libre, ce que j’ai écrit, il y a quelques jours, dans ma tribune : rien ne peut justifier pareil carnage. C’est là, de la part d’Israël, qui se devrait d’être un exemple pour l’humanité, inadmissible sur le plan humain.
Ce crime, hautement répréhensible au niveau moral, s’apparente, quelle que soit votre difficulté à l’admettre objectivement, à un « crime de guerre », sinon un « crime contre l’humanité ». Israël n’est pas digne, en cette mortifère circonstance, de son histoire. Pis : il la dénature, au gré de ses seuls intérêts géostratégiques, et la trahit.
Israël, État qui vit le jour au lendemain de ce crime unique dans les annales de l’(in)humanité que fut laShoah, n’a-t-il donc rien appris, ou si peu, des immortelles leçons de son douloureux passé ? Répondre à la barbarie par la barbarie n’est guère une solution ; cet engrenage ne fait qu’attiser la haine et exacerber ce conflit.
Un homme aux indignations sélectives
Ainsi donc, Alain Finkielkraut, je vous le redis, à vous qui êtes toujours prompt à fustiger les crimes partout dans le monde à la notoire et irrationnelle exception de ceux perpétrés par Israël, avec une même conviction :
- faites donc preuve ici d’honnêteté intellectuelle, de courage moral, de noblesse d’âme et de lucidité ;
- élevez-vous au-dessus des partis, prenez de la hauteur et condamnez le crime, même lorsqu’il provient de votre famille ;
Vous en sortirez grandis, et le monde vous en saura gré. Car votre mutisme, plus encore que vos indignations sélectives et à géométrie variable, vous déshonore.
C’est un intellectuel juif épris des inaliénables valeurs de l’humanisme, prônant les principes universels de fraternité et de tolérance, qui vous le dit : votre position, dogmatique et manichéenne, s’avère effectivement une « défaite de la pensée » pour reprendre, ici encore, le titre de l’un de vos propres livres.
مع الوقت كيمشي ، كلشي كيمشي مع الوقت كيطير ، كلشي كيطير مع الوقت غادي ، كلشي غادي لاخُر لّي كنا نعطيوه الريح و الياقوت . لقليب يلا ما بقاش يدُق ، مكاين لاش تمشي تقلب بعيد غي خلّي الحالة غادية et c’est très bien مع الوقت غادي ، كلشي كيمشي لاخر لي كنا نعشقوه ، لي كنا نقلبو عليه تحت الشتوات لي كنقلعوه غي بالنضرة ، ما بين الكلمات ما بين السطور وتحت الماكياج لواحد الميثاق لي كيمشي يدير ليلتو مع لخرين . مع الوقت كلشي كيطير مع الوقت كيمشي ، كلشي كيمشي
حتى ديك الذكريات الزوينة ،فمرافع الموت السبت باليل منين الحنان كيمشي بحالو مع الوقت كيطير كلشي كيطير شوف لارخر لي كنا نتيقو كل حديتو وجا غير البرد و الرواح شوف لاخر لي كنا نعطيوه الريح و الحِليْ لي باع روحو غي بشي دريهمات لي كنا كنتجرجرو قدامو كيف كيتجرجرو الكلاب مع الوقت كيطير كلشي بخير مع الوقت كنساو الإحساس و الشعور و كنساو صوتو و و لغاه لي كي يحدتك غي بشوية بكلمات الناس لي ما فحالهمش ، لي كيقولو : ما تجيش معطل و عنداك البرد مع الوقت غادي كلشي غادي وكيولي بنادم الراس بيض بحال شي عود تالف وكنحسو براسنا كرمين فشي لحاف ديال كُلها وزهرو وكنحسو براسنا مخلويين وحدانيين ولكن بخييييير وكنحسو براسنا مقودا علينا بهذ السنين لي ظاعت مع الوقت ما كيبقا عشق