bribe autobiographique :je me souviens

 

Caen -chemin vert , printemps 2014 ;

« je me souviens … »

 » je me souviens…. au temps de mon    enfance , en 1968  j’avais 8 ans , ma famille habitait  à Kénitra   : à l’époque cette ville de l’ouest , balayée par la brise de  l’Atlantique , le clément  » gharbi  » , cette ville , s’appelait  aussi « Port Lyautey » , Monsieur Lyautey y avait  fait du beau travail : Les Avenues étaient immenses à nos yeux ,qui se transformait , le soir venu , en véritable stade de football , on  était heureux ,on étaient tout le temps dehors ,toujours la même bande de mômes ,quand le printemps arrive on allait à la forêt MÂAMOURA ,on avait qu’à traverser la station de train La Gare LAKBIR , belle forêt de liège on y ramassait un espèce de châtaignier « le BALLOUTE  » ,  qu’on dégustait en le fracassant pour avoir le fruit sous les dents il fallait avoir les dents solides ….! , l’été quand on avait la flemme d’aller jusqu’à la Plage de MEHDIYA qui se trouvait à 10 km à peu près , chose qu’on faisait en prenant des raccourcis traversant de ci un des champs de blé et et de là un FEDDANE de maïs   c’était la rase compagne ,quand on avait la flemme d’aller à Mehdiya on se contentait de baignade dans l’Oued  » SEBOU  » c’était pas la rivière d’aujourd’hui mais on le voyais comme un FLEUVE Gigantesque …il fallait être de bons nageurs pour s’y risquer ..les grands disaient que lors  d’inondation le FLEUVE charrie des douar en entier , mais ce fleuve était du pain bénie pour toute la région du Gharb terre des mes aïeux ,grenier du Maroc en cette époque , cette bourgade de « Port Lyautey »  de notre enfance ,n’était pas seulement  le pays où coule le miel et le lait mais le paradis sur terre « LAND OF PLENTY » terre d’abondance ….

en ce temps là ,  j’avais un   ami , cher à mon coeur , un p’tit frère , qui  s’appelait  David ,nous avions à peu près le même âge : David ! pour l’Amour de Dieu ! si  tu es au nombre des vivants ,si  tu lis ceci , appelles moi .Jamais , tu sais Jamais je ne t’oublierais , j’y retourne des fois tu sais à notre Houma ,à notre Derb : les avenues comme par magies ont rétrécies , des fois il me semble entendre nos ricanement et nos cris encore aujourd’hui…te rappelles-tu de Hamouchane  ,le berbère  tu sais  » le chelh  » dont le sobriquet lui allait comme un gant   » Téyara  » celui qui court plus vite que son ombre   »L’Avion  » ,impossible de l’attraper quand on jouait à <Dinyfree> agile comme un félin , il se faufilait en zigzagant impossible de l’attraper …

mon cher David , si tu es au nombre des morts , je psalmodierai   » Ya-Sin  » et les psaumes  pour le Repos de ton âme j’irais fleurir ta tombe une fois l’an même si elle est en Israël .Shalom Brother!

zine el abdine Bensghir (+33)7.83.18.32.80

A bientôt Incha-Allah