Ukraine : » Ne pas voir , ne rien dire » Le Monde diplomatique .
Posté par abc10 le 5 avril 2022
Un oubli entache le soutien qu’apportent depuis 2014 les grands médias occidentaux aux dirigeants ukrainiens dans leur face-à-face avec Moscou à savoir la promotion par Kiev de politiques mémorielles révisionnistes et l’indulgence des autorités vis-à-vis des néonazis qui s’affichent dans l’espace public .
Après la révolte de Maïdan , le début de la guerre civile au Donbass et l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 , le président ukrainien Petro Porochenko promulgue , en mai 2015 , les lois de » décommunisation » .Elles punissent la promotion des idées communistes , interdisent les symboles soviétiques et élèvent au rang de » combattants pour l’indépendance « les groupes antisémites ayant collaboré avec les nazis . à savoir l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) , dont les milices participèrent à l’extermination des juifs , et sa branche militaire : l’Armée insurrectionnelle ukrainien (UPA) , responsable , entre autre , du massacre de cent mille polonais : L’une et l’autre , bénéficient désormais d’un hommage nationale , le 14 octobre . Et chaque 1er janvier ,à Kiev , une marche au flambeau honore la mémoire de Stepan Bandera , dirigeant de ces deux organisation et collaborateur du IIIe Reich . Ce sympathique tableau serait incomplet sans mentionner l’intégration à l’armée , en mai 2014 , du Bataillon Azov , une milice néonazie qui emprunte son emblème à la division SS Das Reich : d’où la Bataille acharnée dans la ville de Marioupoul entre l’armée russe et ce bataillon néonazi .
» Ne pas voir , ne rien dire » d’après
Le Monde Diplomatique de mars 2022.
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