Ces femmes » puissantes » de l’Occident qui fascinent secrètement les musulmanes..
Posté par abc10 le 10 juillet 2025
Article de l’ami philosophe Erwan Blesbois .
Les femmes puissantes de l’Occident qui fascinent secrètement, mais ce n’est qu’une rumeur, les musulmans
Ici en Occident la religion est purement matérialiste. Elle repose sur le sentiment du bien être et la recherche de la jouissance de façon purement égoïste, c’est à peine si de nos jours certaines mères, indignes, en font encore profiter leurs enfants. Quelques intellectuels échappent à cette logique mortifère, complètement vaine du point de vue de l’accomplissement spirituel de soi-même et on le voit bien à la pauvreté de nos créations artistiques contemporaines, et donnent généralement des leçons de morale au reste de la population, abrutie de propagande médiatique déversée quotidiennement, pour justifier le système, d’oppression en réalité, et évidemment affirmer qu’il est le plus performant et éthique dans le meilleur des mondes possibles : c’est à dire le modèle démocratique au sein d’une économie de marché à l’idéologie libérale.
Disons que la plupart des intellectuels ont certainement une vie assez agréable en Occident. Le matérialisme est mortifère pour ceux qui le subissent, mais pour ceux qui le maîtrisent c’est un instrument de pouvoir et de domination qui procure une jouissance extraordinaire, qui dépasse complètement le cadre naturel de ses propres limitations physiques et même intellectuelles. C’est pour cela que les femmes paraissent si puissantes en Occident, elles jouissent d’une puissance qui est liée au matérialisme, au capitalisme, étant pour beaucoup d’entre elles une véritable bénédiction gage de leur émancipation, et à laquelle elles ne sauraient renoncer, même si cela doit signifier l’enfer pour la majorité des gens sur terre qui doivent subir ce capitalisme mortifère pour tous les écosystèmes et les équilibres anthropologiques ancestraux. On n’ose trop rien leur dire car ce sont des femmes, et finalement les gens sont plutôt contents pour elles, et d’ailleurs c’est une des justifications principales du système : les femmes, leurs droits et leur plaisir.
Cela peut-être aussi au nom des femmes que l’on bombarde l’Iran. Moi j’aime bien les femmes, mais pas trop ce type de femmes. D’ailleurs on n’a aucun recul car c’est très nouveau. Globalement je crains fort que ce type de femmes brisent à terme la famille, leurs propres enfants, leurs maris, dans une surenchère de volonté de puissance qui ne peut se transmettre de parents à enfants selon moi, ni servir de base des rapports conjugaux au sein d’un couple, car vouée à dégénérer dans un excès de recherche du plaisir via son partenaire jusqu’à la violence pouvant mener au viol, ou au meurtre (comme dans le film L’empire des sens), voire de pornographie exhibitionniste filmée pour en faire profiter des amis du couple ou des maîtres chanteurs en connivence avec un des deux partenaires. C’est très visible dans le film Anatomie d’une chute de Justine Triet, si l’on fait abstraction de la question sexuelle non évoquée, ou vraiment très superficiellement, dans le film, dont la grand mérite est de montrer ce processus de domination féminine purement psychique, sur un homme jusqu’à entraîner son suicide, qui n’affecte pas plus que ça son instigatrice, certes apparemment involontaire, si ce n’est la crainte d’être considérée comme coupable ; or au final la société l’exonère de toute responsabilité, ultime résidu infâme d’une vieille culpabilité féminine liée au patriarcat à bannir définitivement (du moins jusqu’à la chute inévitable du capitalisme puisqu’une croissance infinie dans un monde fini est un oxymore), car comme le dit Macron c’est dans son projet… de société ! Il est par ailleurs intéressant de noter que l’enfant qui est le fruit de leur relation amoureuse est complètement amoché par manque de soins, puisqu’il est devenu quasiment aveugle à la suite d’un accident qui aurait pu être évité avec un peu plus d’attention ; mais évidemment leur relation de couple d’artistes, créateurs jaloux l’un de l’autre du point de vue de la création, complètement conflictuelle, quasiment en rivalité mimétique, et bancale, bien qu’ils fassent tous les deux parties de l’élite intellectuelle du pays, ne permettait pas une telle disponibilité d’esprit pour élever un enfant. Et d’ailleurs pourquoi ce culte tout récent de la volonté de puissance des femmes en Occident ?
Évidemment que la plupart des enfants de ces femmes de pouvoir et d’action (comme celles mises en illustration de ma publication), animées d’une volonté de puissance que leur permettent les logiques de marché destructrices du patriarcat traditionnel, s’en sortiront mieux que les autres, car ils auront été mis sur les bons rails dès la maternelle, que dis-je la crèche, et qu’ils pourront par la suite profiter pleinement de toutes les filières d’excellence. Mais ce n’est pas sûr du tout des enfants de toutes celles, très nombreuses en Occident, pratiquement toutes selon moi, pour qui ces femmes de pouvoir et d’action font figure de modèle très désirable, hélas ! Encore que certains se suicident comme récemment le fils de Nadine Morano, ou dans un registre un peu différent celui de Lio qui se serait immolé par le feu. Sans doute pour faire ressentir aux yeux du monde ce qu’il éprouvait intérieurement : le sentiment d’être en enfer c’est-à-dire d’être constamment dévoré par le feu. Puisque ces deux enfants se sentaient probablement sous l’emprise de femmes de pouvoir, n’ayant ni l’une ni l’autre plus rien de rassurant, de maternel, ni même de féminin ; mais plutôt quelque chose de terriblement inquiétant ayant un rapport avec les flammes de l’enfer. C’est bien ce qu’est en réalité la volonté de puissance, n’étant pas selon moi, et contrairement à la croyance de Nietzsche, un idéal aristocratique ; mais bien plutôt une expression de la perversion, c’est-à-dire une maladie de l’âme se caractérisant par le plaisir de faire du mal à autrui en le réduisant à un simple objet de sa jouissance, pour généralement détruire son âme et la consommer, puis la digérer, pour finalement la chier et la rejeter, en tirant la chasse, comme un déchet hors d’usage.
La volonté de puissance c’est en réalité la perte de tous les sentiments humains qui ont toujours fait jusqu’ici l’humanité, du moins européenne, ce qu’on a longtemps appelé l’humanisme chrétien de culture gréco-romaine, aboutissant finalement à l’idéologie des droits de l’homme via l’idéal républicain en remplacement de la religion catholique en France, qui a longtemps fait la réputation de l’Occident vis-à-vis des cultures réputées « moins humaines » du reste du monde. Et l’avènement de la volonté de puissance c’est selon Nietzsche l’achèvement de la métaphysique occidentale dont l’origine de situe chez Platon et Socrate pour faire accoucher les esprits d’eux-mêmes grâce à la maïeutique, et le renversement des valeurs humanistes, dans une logique propre à l’Antéchrist, pour des valeurs inhumaines d’égoïsme et d’absolue indifférence à autrui pourvu qu’elles permettent de se sentir comme un surhomme face à des sous-hommes que l’on peut dominer et mépriser (c’est dans cette différence de condition éprouvée avec un autre homme, comme un Palestinien de Gaza par exemple, que réside toute la jouissance de se sentir supérieur, supérieurement intelligent, et donc en droit d’exploiter, voire d’exterminer comme des cafards, toute la matière humaine sans distinction de race, de genre ou de religion), ce qui finalement pourrait apparenter cette volonté de puissance pressentie par Nietzsche aux valeurs du Talmud – sauf que les Juifs restent toujours très solidaires entre eux, à la différence des Goyim atomisés « façon puzzle » si j’ose dire. Faisant d’ailleurs dire à Heidegger que cet achèvement de la métaphysique dans un idéal aristocratique, comme la volonté de puissance, n’en était en réalité pas un puisqu’il constituait un retour à Platon lui-même aristocrate. C’est là où Heidegger aussi se trompe, car il ne s’agissait pas d’un retour à un idéal aristocratique mais de toute autre chose comme déjà évoquée. C’est lorsque finalement on est devenu trop pauvre spirituellement pour évaluer les choses du point de vue de la qualité, du sentiment et de l’émotion, de la finesse d’esprit et de la décence, que l’on s’en remet uniquement à la quantité de puissance ressentie via la domination et le pouvoir exercés sur autrui ; cela n’a selon moi rien d’aristocratique mais peut-être bien un je-ne-sais-quoi de talmudique, c’est-à-dire pour les puristes, de satanique. C’est d’autant plus jouissif et diabolique lorsqu’on est une femme et que l’on prétend se venger de plusieurs millénaires d’oppression patriarcale et de domination masculine, en pratiquant la castration à l’instar d’une femme juive comme Judith telle que décrite dans la Torah coupant la tête d’un homme – sans doute le fantasme secret de toutes nos femmes de pouvoir. Mais on le fait au prix exorbitant d’un système capitaliste, pour soutenir son fantasme secret de castration du patriarcat à travers celle éventuellement de son partenaire (comme dans le film Anatomie d’une chute) ou de toute autre représentation symbolique masculine notamment dans le monde très conflictuel du travail. Système capitaliste qui est lui-même oppresseur et extrêmement destructeur, non viable à terme, au final sans doute infiniment davantage que le patriarcat.
Je participe malheureusement complètement de ce système absolument pervers, principalement de par ma mère qui s’identifie à 100% à ce genre de femmes dominatrices, y voyant une marque d’émancipation, et même d’élégance féminine typiquement parisienne, alors qu’il ne s’agit que de perversion. Ce serait finalement une bonne chose qu’un islam authentique mais à condition qu’il se soit complètement débarrassé du capitalisme à l’idéologie néolibérale, puisque le catholicisme semble définitivement hors jeu et que je n’ai aucune confiance dans le protestantisme noyauté on le sait bien par les valeurs du Talmud (à la rigueur dans la religion orthodoxe et dans la Russie traditionnelle), nous débarrasse de ce qui est hélas devenu une abomination, notre prétendue « civilisation » émancipatrice dont le soi-disant pouvoir d’émancipation ne repose que sur des logiques de marché destructrices de toutes les traditions donc des sentiments susceptibles de nous rattacher à une humanité commune, surtout depuis le début des années 80 et le tournant néolibéral impulsé par Thatcher et Reagan, sous l’influence de l’École de Chicago et de ses deux principaux inspirateurs Hayek et Friedman.
Publié dans Non classé | Pas de Commentaire »